Quelles sont tes impressions sur le concert de ce soir ?
C'était génial ! Vraiment bien. Le seul problème de ce soir c'est qu'on a parlé. Mais je pense qu'on a quand même eu de l'impact.
Qu'est-ce que tu penses de cette tournée Française ?
Ca a été difficile, parce qu'on revient juste des USA, mais c'est fantastique. On sait que le climat économique est dur partout dans le monde pour les concerts et tout, mais les fans ont été fantastiques, les concerts ont été géniaux, ça s'est bien passé et on est contents pour ça, donc... Ca a été fatiguant, mais de la bonne fatigue ! Seul le travail paye. ("No Pain, No Gain")
Peux-tu nous parler de ton passé avant The Jim Jones Revue ?
Je suis Écossais. J'ai grandi entouré de musiciens, mon père était bassiste dans un groupe dans les années 60, mon grand frère est guitariste, donc la musique était présente dans la maison tout le temps.
J'ai commencé à jouer tôt, j'ai été dans des groupes à l'école comme tout le monde, puis j'ai commencé à jouer sur scène à partir de 15 ans, puis j'ai travaillé avec quelques groupes. Ca n'a pas vraiment mené quelque part, mais j'ai pu m'améliorer en tant que musicien.
Puis j'ai eu la chance de faire quelques trucs à la télé en Écosse, du travail de session, et de la comédie musicale. Puis je suis allé à Londres pour jouer avec mon frère. J'y suis allé pour jouer 3 concerts - c'était il y a 20 ans - et je ne suis jamais revenu en Écosse ! Juste pour y jouer et rendre visite à ma famille. Puis j'ai rejoint un groupe qui s'appelait Heavy Stereo, qui était signé dans les années 90 dans le même label qu'Oasis, Creation Records. Ca n'existe plus, mais je suis sûr que vous devez connaître des groupes comme Oasis, Super Furry Animals, Teenage Fanclub... Tous ces groupes qui ont signé avec ce label, c'était un bon endroit pour se rencontrer. J'ai joué dans quelques groupes après ça, et ça n'a pas mené à grand-chose jusqu'à ce que je rencontre Rupert.
Il nous connaissait quand on était dans Heavy Stereo, il en connaissait quelques-uns. Il m'a dit "Je voudrais que tu bosses avec moi" dans le groupe dans lequel il était à l'époque, donc on a joué dans ce groupe, puis ce même groupe s'est séparé mais on a continué à jouer tous les deux dans la salle de répète, et il m'a parlé de Jim. Je l'ai rencontré à un festival Londonien et il a dit : "On voudrait monter ce groupe de Rock'n'Roll ensemble, allons en salle de répète et voyons comment ça se passera !" Puis, on a rencontré Elliott et un autre bassiste et voilà ! On est en France, finissant une autre tournée géniale !
Voilà mon histoire musicale.
Comment définirais-tu chaque membre du groupe en un mot ?
Jim ?
Collant.
Rupert ?
Fort.
Gavin ?
Sans faute ("Il ne se trompe jamais.")
Henri ? Il a répondu "fou" pour toi...
Plus fou que moi !
Et toi-même ?
Moins fou que je ne l'étais.
Peux-tu nous raconter une histoire un peu embarrassante sur toi ?
Ne buvez jamais d'alcool sur un matelas chauffant !
Quelle est ta chanson préférée du groupe ?
C'est sympa de jouer les nouvelles chansons (On a dans le set deux chansons qui seront sur le prochain album). J'ai toujours bien aimé Burning Your house Down. J'aime aussi jouer Righteous Wrong, parce que c'est un petit challenge, étant donné que c'est une ballade, c'est assez différent de ce que les gens savent de nous, comme quoi on est un groupe qui joue à fond, c'est une chanson très intelligente. Et... Rock'n'Roll Psychosis, c'est un classique ! Oui, je pense que Rock'n'Roll Psychosis est la meilleure.
Avec quelle star voudrais-tu jouer ?
On a adoré jouer avec Motörhead. C'est le seul groupe qu'on connaît qui doit jouer plus fort que nous ! On a joué avec Lemmy avant, avec The Head Cat, tu sais, ce groupe Rock'n'Roll, et on va le voir jouer demain soir à Londres. Ce serait énorme de rejouer avec Motörhead. Mais je ne dirais pas non pour jouer avec les Rolling Stones non plus !
Selon toi, quel est le secret pour un concert de Rock'n'roll réussi ?
Le secret pour un concert de Rock'n'roll réussi est : Dormir. Assez. Et bien manger aussi !
Tu aimes la nourriture Française ?
Oui, j'aime ça. Mais je suis végétarien et c'est dur de trouver des menus végétariens dans votre pays ! Je ne bois pas non plus d'alcool. Pour moi c'est un gros truc. Pour jouer correctement partout, il faut être sain et en bonne santé.
As-tu un rituel avant les concerts ?
Pas vraiment un rituel, mais me mettre du sparadrap sur les doigts, vous avez vu mes mains ? Mes mains sont comme ça parce qu'on voyage trop. Quand on prend l'avion, ça aspire toute l'humidité de votre peau, et parce qu'on est allés en amérique, on a eu au moins 6 vols sur cette tournée, ça m'arrive parce que je suis déshydraté. Tu sais, il fait chaud sous les projecteurs !
Comment tu imagines le futur de Jim Jones Revue ?
Fort. International. Positif, fatiguant, mais c'est le groupe le plus travailleur avec lequel j'ai été. J'ai été dans plein de groupes, et à chaque fois, tu dois être prêt à jouer quoiqu'il arrive.
Tu imagines JJR jouer dans un stade ?
On a déjà joué dans des stades. On a joué des gros concerts, on a fait les Vieilles Charrues, tu connais celui-là ? On a joué devant 30 000 personnes, mais tu vois, ce soir, les petits concerts comme ça, c'est des shows spéciaux. C'est cool de faire les grosses occasions, mais au final, les gens qui viennent aux concerts comme ça ne viennent pas pour voir un groupe en particulier, ou alors juste la tête d'affiche.
Comme on est souvent en tournée, on ne peut pas voir tant de groupes que ça. Mais on essaye quand même, en tournée, de voir les groupes qui jouent avec nous, comme dans un festival. C'est cool de savoir ce qui se passe !
